Fromage

L’un des piliers de la culture

Le saviez-vous ?

Ce qui caractérise un peu plus le pastoralisme insulaire est la transhumance. Cette pratique millénaire permet aux troupeaux de trouver de quoi se nourrir tout au long de l’année. L’été, les bergers emmènent leurs troupeaux en montagne et l’hiver ils descendent en plaine pour jouir de tout ce que peut offrir la nature à ces bêtes à mi-chemin entre apprivoisées et sauvages.

Le pastoralisme est l’un des piliers de la culture, de l’histoire et de l’économie insulaire. Autrefois, la profession de berger était la plus répandue de Corse et la plupart des familles vivaient de ça. C’est pour cela que la majorité des corses y attachent une importance très particulière car elle fait partie intégrante de la mémoire de tout un chacun.

Aujourd’hui le pastoralisme se pratique plutôt par passion, toujours en harmonie avec les terre et les saisons, gage de qualité. C’est notamment à cause des difficultées liées aux revenus incertains, au dérèglement climatique ou bien à la sécheresse que les bergers se font de plus en plus rares.

Le fromage corse est le plus souvent caprin et ovin

Bien que la race de la chèvre corse soit reconnue seulement depuis 2003, elle est présente sur l’île depuis des millénaires. Son lait donne un fromage au goût prononcé et fort notamment grâce aux pâturages et à l’alimentation de l’animal avec les prairies verdoyantes qu’offrent l’île.
Le fromage ovin est plus doux en bouche, la brebis corse a longtemps été considérée comme principale richesse de l’île. Elle est présente sur l’ensemble de la région et donne la matière première de la majorité des fromages en corse.
La fabrication de ces deux types de fromages sont similaires avec en règle générale une pâte molle et une croûte lavée ou fleurie.

Laissez vieillir ces fromages et vous obtiendrez le “casgiu merzu”, connu pour son goût très fort, son odeur prononcée mais aussi ses vers grouillant à l’intérieur. Ce qui est le plus étonnant ? Tout le monde veut y goûter…